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National Holidays - Jour 4: Les montagnes jaunes!

par Lau 10 Octobre 2013, 07:15 Chine

Prendre un billet de bus une heure avant le départ ? Ouf, ça passe. Par contre, on ne sait toujours pas où on arrive. On arrive la nuit tombée dans une ville inconnue. C’est pareil, « Les montagnes jaunes », c’est le nom du site, de la ville au pied, et d’une ville à 60 km . Et le GPS de notre Samsung a décidé de ne plus marcher juste là, maintenant.
On ère un peu dans la grosse ville touristique embouteillée. Ca se voit que c’est les vacances et qu’on ne sera pas les seuls sur le site. Ca klaxonne dans tous les sens. On trouve une petite vendeuse qui nous vend une carte des montagnes et nous indique approximativement où on est. Bon, on doit être dans la ville au pied des montagnes, on va essayer de monter jusqu’à un endroit où il y aura des hôtels et rester là pour ce soir, afin de commencer l’ascension le lendemain.

Et là, le sauveur n°3 nous interpelle. « Vous cherchez un hôtel ? Vous êtes français ? Je suis Mr CHEN ! de bonjourchine.com ! Tout les français me connaissent ! Un hotel ou chez l’habitant ? Vous me connaissez pas ?? j’ai un restaurant ici, il est très bon ! Je vais appeler quelqu’un , je vous trouve un hôtel, après vous aurez le temps de manger à mon restaurant, je vous amène à la ville. J’attends aussi trois allemands, vous les connaissez ? Tous les européens me connaissent ! blablabla » On se méfie un peu de l’entourloupe à la chinoise, mais il est déjà en train d’appeler ses contacts et nous fait monter dans sa voiture pour nous conduire où on voulait aller. On se pose à son restaurant, où il n’y a que deux tables et trois allemands encore plus paumés que nous, et qui ont appelé à la rescousse Mister Chen. Mister Chen essaye de nous embobiner en nous proposant de dormir pour les 3 prochaines nuits dans l’hôtel qu’il peut réserver pour nous, car là où on a réservé nous même on va s’ennuyer. Thomas coupe court à la conversation : « Non, pour demain on a déjà tout payé. » Faux, mais judicieux. Les allemands eux, acceptent toutes les propositions intéressés de leur nouveau guide. « Le mieux c’est de rentrer à Shanghai demain, je peux vous réserver le bus de 17h » - « Ah, mais on aura pas beaucoup de temps pour visiter, il faudra redescendre vers 4h » « Non, le mieux c’est de revenir vers 3h, comme ça vous avez le temps de prendre une bière et manger à mon restaurant ! »

Nous, il nous propose une chambre à un prix intéressant par rapport à ce qu’on a vu. On dit ok, mais il veut déjà nous faire payer. « Non, dit Thomas, on veut voir la chambre avant » « Pas possible, vous devez me payer à moi, sinon là-bas ça sera plus cher » « Hmmm, non, c’est trop risqué pour nous » Ouf, il accepte. Il nous fait visiter, la chambre n’est pas si mal, et voilà, encore une soirée réussie dans une ville sans savoir comment en est arrivés là.

Le matin, on se lève très tôt en espérant gagner du terrain sur les touristes chinois. Mais nous ne sommes pas les seuls sur le chemin, pourtant réputé difficile. Les chinois ont l’air plus sportifs qu’on ne croyait. Les marches sont très raides et il faut s’armer de bonnes heures pour en finir. Mais ils nous doublent et vont sacrément vite ! Je suis surprise, mais en fait, on les retrouve tous assis quelques mètres plus loin sur les marches, à bout de souffle.. En plein milieu les marches, c’est ça le problème. Et en plus, après l’arrivée du téléphérique, la foule est bien dense. Un site touristique trop peuplé dans ce pays ne peut que se révéler invivable. Aux belles rencontres de la veille se substitue le sentiment d’être au milieu d’un peuple mal éduqué à la vie en société, à la courtoisie, et qui n’a d’autre choix que de n’en faire qu’à sa tête pour ne pas se faire bouffer par la foule indisciplinée. Plus de gentilles attentions, de regards curieux et de partage. Quand la place manque, le monde autour disparait pour le chacun-pour-soi, et il devient très difficile de survivre en tant qu’occidental non initié. Tout le monde arrêté en plein milieu du chemin pour se reposer, manger, se prendre en photo, alors qu’il y a de la place sur le côté. Tout le monde pousse et se passe devant les uns des autres quand il y a une queue à faire. La marche d’un quart d’heure de transforme en parcours du combattant de 1h.
Et quand un passage est un peu délicat, c’est le drame. Queue interminable pour que les chinois passent un par un. Et dans la queue, c’est au plus malin qui passera devant les autres en faisant croire qu’il rejoint quelqu’un, et au plus bruyant qui criera aux autres qu’il sont trop lents. Au bout de 10 min, je n’ai plus d’oreille et j’ai failli tomber dans la poubelle.

En arrivant en fin en haut, nous trouvons enfin un petit chemin déserté. Mais pourquoi ? Le cadre est magnifique, les montagnes de granite sont majestueusement découpées et nous sommes suspendus à des centaines de mètre du sol. Nous profitons enfin d’un chemin calme, du soleil et de la vue à couper le souffle.

Seul bémol, nous nous rendons compte que notre carte dessinée à la main est encore une entourloupe. Nous avons descendu des marches et des marches et des marches en nous disant que le téléphérique était pour bientôt et nous emmènerait au nord du site. Mais il est déjà 13 h et vu les dessins approximatifs, nous n’avons aucune idée du temps qu’il faudra pour faire l’itinéraire avant la tombée de la nuit ! Comme personne d’autre ne sait sur le chemin, nous n’avons pas d’autre choix que de TOUT REMONTER, après 1 h de descente de marches raides raides raides et étroites. POURQUOI ??

Finalement, le jeu en vaut la chandelle pour ne pas dormir à la belle étoile, et nous retrouvons la foule compacte en haut du téléphérique. Quelques tours de visite de chemins bien empruntés et nous commençons la descente. Après 11 h de marche dans des escaliers plus raides les uns que les autres, la descente à pas de loups dans les marches n’aide pas à soulager les muscles douloureux ! Et une fois en bas, le bus doit nous redescendre en ville, mais on loupe l’arrêt.
On négocie un taxi, Thomas est excédé de se faire arnaquer de la sorte (du moins il le montre plus que moi) et on s’en va en grognant, mais c’est une technique qui marche, le chauffeur nous rattrape en acceptant notre prix. On passe chercher mon sac à l’hôtel, puis on cherche l’arrêt de bus pour atteindre la (vraie) ville la plus proche. Ba, aucune piste, heureusement les taxis nous proposent de bons prix. Adjugé vendu ! Et repos bien mérité !
Notre auberge est au milieu de la vieille ville, à l’architecture chinoise ancienne (années 1800) , pleines de boutiques et petits restaus. Qui a dit qu’on allait s’ennuyer ici ?

Petit détail, après ces 3 jours d'escaliers records, je remarque que j'ai des mollets biens dessinés pour la première fois. AAAHHH je ressemble à un cycliste, faut arrêter ça tout de suite!

Bon, je me plains dans l'article, mais quand même, c'est magnifique!!
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